L’élevage des moutons sur la ferme a été choisi dès l’installation de Joseph Remillon. Il a aussitôt opté pour la race Est à Laine Mérinos.
« Ensuite je me suis intéressé à la sélection, jusque dans les années 2000, les sélectionneurs bénéficiaient de l’expérience d’un expert lainier. Puis les aides de l’État concernant la sélection de la laine ont été supprimées . Les experts ne sont plus passés dans les élevages. Cela n’a pas enlevé l’intérêt des éleveurs pour la laine. Mon intérêt pour la fibre de la laine perdure toujours. »
Aujourd’hui, La ferme de Mariembourg élève 450 brebis et 100 agnelles en bio depuis 2 ans.
Chaque printemps, au 20 avril, 200 brebis partent en estive pour entretenir des pelouses calcaires (dont la côte de Delme) en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels.
La tonte est prévue chaque année courant octobre.
A la rentrée des pâtures, l’agnelage se passe en novembre-décembre. Ils produisent de l’agneau de bergerie .
Autrefois, la production de laine d’un troupeau (environ 300 brebis) payait le berger et parfois également la pâture.
Aujourd’hui 90% de la laine française part en Chine à un prix dérisoire. Le projet européen Défilaine a pour objectif d’inverser cette tendance, et de valoriser les laines locales.
« C’est avec enthousiasme que je me suis investi dans cette aventure, car la laine est un produit noble dont on a oublié tous les bienfaits . »