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Initiation au feutrage à l’aiguille

Cet après-midi, Carole et Stéphanie sont venues découvrir le feutrage à l’aiguille.

Intéressées, surprises, créatives, toutes les deux concentrées se sont laissées emporter par le rythme de l’aiguille et les conseils de Lydia, Onirocréatifs.

Un après-midi deux réalisations chacune : un coloriage et réalisation d’une figurine imaginaire !

L’imaginaire offre tout les possibles sans contraintes,
Que du Plaisir !

Bravo les fille s
Merci Lydia pour ta Féérie innée et contagieuse 🧙‍♂️

4 gnomes
coloriage à l’aiguille
coloriage et gnome en volume
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Bienvenue aux Bébés Alpagas

Monsieur, Moka et Myrtille sont de jolis bébés alpagas nés à Puttigny à la ferme d’Olympré.

Ignora (marron) est la maman de Monsieur (un grand gaillard tout marron), Brownie (toute noire avec une tache blanche) est la mère de Moka (beige avec des taches noires et un peu de brun clair), et Inka (ses oreilles et son museau sont presque noir et toute marron) est la maman de la petite dernière Myrtille (marron avec ses petites oreilles en parapluie).

Myrtille
Monsieur
Moka se repose derrière Coconut

Toutes les trois sont aux petits soins auprès de leur progéniture: câlins, allaitements, jeux, toilettes …

Ils sont comme des enfants, ils jouent, se courent derrière en dévalant la pente !

Audrey

Audrey et Alexandre les observent et prennent soin d’eux au quotidien.

L’Alpaga est originaire de la Cordillère des Andes. Ils sont la version domestiquée des Vigognes. Ces derniers ont une laine magnifique. L'animal sauvage sauvage a été domestiqué pour mieux contrôler et gérer la qualité de sa laine. Dans les Andes, l'alpaga est utilisé pour sa viande et sa laine alors qu'en Europe l'Alpaga est considéré comme un animal domestique dont nous récoltons sa laine.

Audrey m’explique une journée auprès de son petit troupeau d’Alpaga :

Nous avons aujourd’hui 14 alpagas : 3 bébés, 5 femelles reproductrices, 4 mâles dont deux reproducteurs et deux futures mères.

Du Bonheur !

C’est du bonheur !

Audrey

Les Alpagas sont des animaux tranquilles et ne demandent pas de soins particuliers au quotidien sauf si un problème survient.

Chaque jour Audrey rentre les alpagas la nuit à la bergerie pour éviter aux prédateurs de venir et surtout cela rassurent les alpagas qui aiment se retrouver ensemble au chaud.
Ils n’aiment pas vivre seul, ils ont toujours besoin au minimum d’un congénère auprès d’eux, ces jolies boules de laine aiment vivre en Groupe car ils aiment communiquer entre-eux, jouer ensemble.
Un alpaga élevé seul va devenir triste, dépressif et en mauvaise santé.

Ignora fait sa curieuse
Coucou

Audrey passe du temps avec eux chaque jour pour les socialiser, les apprivoiser.
Les habituer à l’Homme rend les alpagas câlin, joueurs.
Régulièrement, les alpagas marchent avec un licol quelques heures pour faciliter les soins, l’apprivoisement et la reproduction.

Les soins apportés sont ponctuels, une fois par an Audrey et Alexandre les tondent, liment leurs dents et tailles les ongles des pattes. Le travail régulier au licol permet que ces instants de soins soient plus agréables aux alpagas (moins contraignant et source de Stress).

A savoir que les alpagas n’aime pas le temps humide alors qu’ils adorent se faire mouiller par le jet d’eau en été ! Audrey et Alexandre se régalent de ses moments joyeux passé avec eux.

Conseil : A l’acquisition il est préférable de ne pas prendre un couple, une fratrie !
Mais bien deux alpagas sans lien affectif ou sanguin. Les alpagas ne sont pas fidèle.

Des câlins

Choisir d’élever DES Alpagas
C’est un engagement pour 20 ans
de Plaisir de partager et de Bonheur à recevoir !

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Atelier « Douce Laine » avec les enfants

Un moment, Tout Doux Tout en Laine

Des sourires, des mimiques de surprises, des yeux pétillants ont animés les enfants de la Petite Vadrouille pendant l’atelier Douce Laine.

Tous les sens sont en éveil ! entre temps de découverte, de mouvement, de calme et bien-sûr de Douceur et de Chaleur.

crédit : La petite vadrouille
crédit : La petite vadrouille

Avant de nous quitter, les enfants s’activent pour habiller leur mouton avec de la Laine pour qu’il n’est pas froid à l’extérieur !

crédit : La petite vadrouille

Merci aux parents, assistantes maternelles et à la Petite Vadrouille pour cette belle matinée tout en Douceur !

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La Terre de Lara : Larissa Ivannikova

Larissa est une femme au regard pétillant, Sensible et douce.

A mes yeux, elle embellie ce qu’elle touche et regarde. Ces œuvres éveillent des émotions fortes en moi, me questionnent, me bouleversent.

Je vous laisse découvrir ce petit bout de femme surprenante !

Larissa a toujours été attirée par les travaux manuels et artistiques.

Originaire de l’Oural en Russie, diplômée en technologie de confection de vêtements, son soucis de la qualité et de l’originalité l’a constamment amenée à rechercher de nouvelles techniques de fabrication.

crédit : La terre de Lara

Larissa nous parle d’elle :

J’ai rapidement senti dans mes mains le besoin de peaufiner ces techniques pour créer les œuvres que j’imaginais : Vêtements, objets d’art, accessoires…

Cette quête de perfectionnement m’a conduite à suivre les formations en Russie et dans les écoles de Haute-Couture de Lunéville puis, Milan et Paris. Ma recherche est désormais tournée vers une expression d’artiste libre et novatrice tout en utilisant les techniques traditionnelles.

Depuis 2016, je me suis intéressée au feutrage à l’eau.

Désireuse de donner un aspect toujours plus contemporain aux matières créées et de redonner ses lettres de noblesse à une technique désormais trop méconnue, je multiplie les tests avant de concrétiser mes œuvres.

crédit : La terre de Lara

Où trouve-t-elle son inspiration ?

Ces oeuvres sont toujours le fruit de mon observation du monde environnant au naturel, toujours miraculeux et non né de la main de l’homme, en russe « Nieroukotvornaya Krasata ». 
La terre, les molécules, le travail du vent, l’eau sous toutes ses formes, les arbres et l’ensemble des végétaux,

la nature est pour moi la meilleure des artistes.
Ses créations sont toujours sublimes avec des textures inédites chaque fois renouvelées.

Le feutre fabriqué de mes propres mains est pour moi un matériau parfait, naturel et durable, souple et agréable.

Au contact des fibres, je reste en parfaite harmonie avec la nature.

Premier pas vers la laine du territoire :

Mon tableau « La Terre » est né de ma première rencontre avec la laine locale dans le cadre d’un projet « DEFI-Laine » de la « Grande Région ». C’est la laine locale qui m’a tournée vers la création des objets de décoration, notamment des panneaux muraux.

crédit : La terre de Lara
crédit : La terre de Lara

Lorsque j’ai passé mes mains dans la laine d’Alpaga, j’ai immédiatement ressenti la chaleur de la terre… Les essais ont débuté le jour-même…
C’est de là que vient mon nom « La Terre de Lara ».
Ma terre, mon univers… 

Merci Larissa pour ce partage.

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Guirlande lumineuse feutrée

Voici une idée décoration à réaliser soi-même avec de la laine cardée :

Voici quelques images pour vous donnez envie de concevoir vous-même une guirlande feutrée pour une ambiance feutrée.

crédit : Laine de Cœur
Crédit : Laine de Cœur
Crédit : Laine de Cœur

Vous avez besoin :

Voici une petit tuto en image pour vous guider :

Découper les gabarits en forme de triangle.
Poser la laine cardée en fine couche pour avoir un effet pénombre
Pose du tulle sur la laine cardée puis mouiller avec de l’eau tiède savonneuse et feutrer délicatement avec vos mains.

Retourner le gabarit
Poser la laine cardée où elle manque
Reposer le tulle, mouiller avec l’eau savonneuse tiède puis feutrer délicatement.

Feutrer les deux côtés avec vos mains et un peu d’eau savonneuse tiède.
Enlever le gabarit en découpant délicatement le bas de la corolle et continuer à feutrer avec vos mains.
Corolles terminées après avoir découpé la pointe où rentrera l’ampoule de la guirlande.
Crédit : Laine de Coeur

Où trouver de la laine cardée ?
https://lainedecoeur.fr/categorie-produit/laine-creative/

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Rencontre Franco-Péruvienne sur le thème de la laine, du tissage et d’échanges linguistiques

L’équipe de la MJC CS de Dieuze, en partenariat avec ASSAJUCO-EMMAUS et Ayud’art, a accueilli Cléofé Célia Huaman, mercredi 20 octobre 2021, à l’atelier parents-enfants. Katy et Sandra m’ont invité à venir partager ce moment.

Cléofé est lauréate 2021, Grand Prix « Terre de Femmes », fondation Yves Rocher. Cléofé est une grande dame dans sa communauté au Pérou.

Cet après-midi m’a permi d’expliquer et d’échanger sur la laine avec les enfants, les adultes et Cléofé.
Une belle rencontre !

les moutons sont habillés, découverte de Cléofé
les moutons sont habillé de laine pur l’hiver

Cléofé a partagé avec nous sa vie au Pérou : le tissage depuis sa tendre enfance, la symbolique des motifs représentés sur les ouvrages péruviens, le troc, la vie moderne … Chaque communauté tissent leurs vêtements qui ont des dessins et couleurs différentes suivant les communautés. Ces derniers racontent leurs histoires de vie…..


Dès leur plus jeune âge, les filles sont guidées par leurs mères pour apprendre à tisser.
A l’âge de 7 ans, les petites filles savent tisser un bracelet.

A 12 ans, elles savent tisser une ceinture

Tissages péruviens réalisés par les jeunes filles à 12ans.

Plus tard, les femmes tissent des mantas au tissage très serré qui leur permettent de se couvrir pour être protégées de la pluie, du vent. La mère de famille en tisse un pour chaque membre de sa famille.

2 mois de tissage 7 jours sur 7

Mantas tissé par les femmes

Les femmes s’occupent de la maison, des animaux, des moutons, de laver la laine, filer la laine puis la teindre avec des plantes locales pour tisser ensuite.


Les femmes portent les métiers à tisser à la taille.

1000 fils l’un à côté de l’autre


Cléofé aime la nature, sans elle il n’y a plus de vie…c’est son message :

Prendre soin de notre terre

de Cléofé

L’eau est source de vie, la nature nous offre l’air pour respirer, l’alimentation et les animaux nous permettent de nous nourrir et nous vêtir. Elle souhaite transmettre ses coutumes aux jeunes d’aujourd’hui tout en acceptant les outils modernes.

Oui Cléofé est une dame qui marque le Cœur de ceux qui croisent son chemin.

de Caroline

Je pense que cette petite dame à marqué les petits, les moyens et les grands qui l’ont rencontré cet après-midi là. Pour ma part, j’ai la chance de la connaître depuis 2 ans. Et que vous puissiez en profiter aussi, à votre façon c’est chouette. Ce fût un très bel après-midi. 

Témoignage de Valérie

L’association Ayud’Art aide les enfants du Pérou
https://www.facebook.com/AyudArt
http://www.ayudart.org/

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Qui se cache derrière La Laine en Soi ?

Qui es-tu ?

Audrey, 42 ans. Agricultrice, avec mon conjoint Alexandre, sur la commune de Puttigny (Moselle).

Que fais-tu dans la vie ?

Éleveur d’alpagas (et quelques moutons) – Artisan lainier. Je produis du fil et divers objets à partir de la laine de mes alpagas.

crédit : la laine en soi

Quelles sont tes passions ?

La vie en pleine nature et les animaux.
C’est dans cet environnement que j’ai grandi.
Il y a également les arts textiles : j’ai débuté par la couture, puis je me suis intéressée à la matière textile et ses techniques d’élaborations (tricot, crochet, fuseaux, tissage…) et encore en amont au filage et au feutrage de la laine plus particulièrement.

Bref de mes passions, j’ai fait mon métier !

Pourquoi as-tu choisie cette vie ?

Être en accord avec soi et ses valeurs est un impératif pour moi.
Être, dire et faire en cohérence, c’est une question d’honnêteté envers soi même.

La vie est trop courte pour la rêver, il faut la vivre !

Pourquoi et comment t’es venue l’idée de transformer toi-même la laine de tes alpagas ?

L’idée de départ était de replacer en un même lieu l’élevage et toutes les étapes de travail et de création autour de la laine.
« Comme un retour aux sources, aux origines ».
Ce qui malheureusement tend à disparaître dans toutes les cultures et pays à travers le monde.

Il me semble absurde que l’évidence d’hier soit devenue une utopie aujourd’hui !
« Reste à montrer que tout est encore possible… »

Crédit : la laine en soi

Pourquoi choisir les Alpagas ? D’où vient ton attirance pour ces adorables petits animaux ?

Il y avait sur la ferme d’Alex, mon conjoint, une troupe de mouton. J’ai commencé avec quelques unes de leur toison. Mais, selon moi, les alpagas se prêtent plus que le mouton au projet de travail intégral de la laine à la ferme. L’originalité et les qualités exceptionnelles de cette laine mettent en valeur le travail d’artisanat.

De plus la finesse de la laine, l’absence de suint la rend plus simple à travailler avec mon matériel rudimentaire que j’ai choisie : fuseau, rouet, savon… et huile de coude!

C’est également la diversité de couleur des toisons des alpagas (noirs, marrons, blancs…) qui ouvre de grandes possibilités dans la création.

Mais si le choix des alpagas était au départ très pragmatique, je me suis vite fais attraper par le bout du cœur !


Ce sont des animaux extraordinaires et…pour tout dire, j’en suis tombée amoureuse !

Audrey nous parle de ses alpagas :

Ce sont des animaux à la beauté physique indéniable : leur toison, leur port de tête élégant porte ce long cou capable de toutes les contorsions, leurs immenses yeux noirs au regards si doux….
Ce sont des animaux très calmes qui dégagent une grande sérénité. Ils sont très attachant.
Leur curiosité de ceux qui les entourent est incroyable ( ils nous reconnaissent, ressentent notre humeur et agissent en conséquence). Ce n’est pas par hasard qu’ils sont utilisés en zoothérapie !

La vie en groupe est essentiel pour eux. Au sein de ce groupe, il est intéressant de voir leurs interactions et comment chacun exprime son caractère propre : le timide, le calme, la vigie, le leader, la mère cool, la mère éducatrice…

Leur élevage est très différent de celui des autres animaux d’élevage type ovin, bovin… tant sur le plan technique (reproduction, manipulations, soins…) que sur la relation qui s’établit avec l’éleveur.

Les alpagas m’apportent chaque jour : Un grand bonheur et de la confiance en moi.
Bien plus que leur toison, ils me permettent d’avoir la ressource pour créer.

Que t’apporte le toucher et l’odeur de la laine ?

C’est une question très pertinente. C’est bien par les sens que s’appréhende le travail de la laine.

La toison n’est pas lavée avant son travail (pas de suint). Le lien avec l’alpaga dont elle est issu est donc très présent. Comme si on caressait l’animal, finalement !

Douce et vaporeuse, cette matière deviendra plus ou moins gonflante, soyeuse, régulière… au cours du filage. Concernant le feutrage, il est très drôle de ressentir comment cette matière évanescente prends corps, se modèle, pour donner une toute autre matière, avec des formes très organiques.

L’odeur de l’alpaga empreigne les fibres et est conservé après le lavage.
Bien qu’animal, l’odeur est douce et subtil.

Crédit : la laine en soi
Crédit : la laine en soi

L’odeur est pour moi définitivement associée au plaisir que j’ai à la travailler !

Où puisses-tu tes idées créatives ?

Hou là là !!! Ma tête contient plus d’idées que j’aurai de temps pour les réaliser!!!

Plus sérieusement, je suis fascinée par les arts populaires. Il se dégage une force, une beauté, une poésie dans ces objets. C’est un équilibre entre l’utilitaire, la matière et le travail de l’artisan, artiste modeste.

C’est dans cet esprit, qu’une fois que je sais quel objet je souhaite réaliser, je met en relation les toisons, mes moyens techniques et ma sensibilité du moment…

Explication du nom La Laine en soi :

La laine en Soi s’entend aussi laine en Soie.
L’alpaga, surtout le type suri (alpaga avec de longues mèches tombantes) par opposition au type huacaya (au poil gonflant), présente une fibre de toison nacré et douce évoquant la soie.

Et puis la laine en soi, c’est la laine telle qu’elle est, brute, sans travail dénaturant (par exemple lavage à l’acide pour ôter les impuretés, colorations, mélanges….). C’est le respect et la mise en valeur de ce que la nature offre. J’essaye de montrer la beauté de la matière en elle même, jusque dans ces imperfections.

C’est aussi et enfin, avoir la laine en soi, dans la peau…un peu comme une passion dévorante !

Autre chose à ajouter ?

Euh… c’est déjà beaucoup!
Pour en savoir plus, il faut voir mes créations !

Un mot, une phrase pour résumer qui tu es :

Comme un genre de paysan-artisan en amour de ses alpagas… Un peu quelque chose comme ça…

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La laine c’est aussi…

Souvent le mot laine nous fait penser à : tricoter, crocheter un pull, des chaussettes, un châle, de la layette pour bébé, un gilet etc…

En réalité la laine nous offre une multitude de possibilités autres que celles-ci !
Aujourd’hui je vous partage mes coups de Cœur.

La laine s’invite chez nous :

Décoration

Je craque complétement pour ces petites créatures végétales adorables en laine feutrée.
https://creapills.com/nastasya-shuljak-sculpture-laine-feutre-20200213

crédit : towaways_toys


https://www.instagram.com/stowaways_toys/
La laine offre la possibilité d’apporter de la douceur dans son intérieur et dans son Cœur.

  • Chaque nouvelle réalisation de Larissa Aignel fait naître de nouvelles émotions en moi. Ces créations lui ressemblent douces, surprenantes, affectives !
Crédit photo : compte Facebook Larissa
Lumière

Crédit photo : compte Facebook Larissa
Marionnettes
  • Depuis plusieurs mois maintenant je suis abonnée à « Accords Feutrés » crée par Aurélia Westray, feutrière qualifiée, un savoir faire artisanal réalisé en France, avec des laines locales ou régionales, gage d’un feutre résistant et pérenne. Aurélia est épatante elle excelle en décoration d’intérieure, accessoires de mode et vêtements.

https://accordsfeutres.wixsite.com/felt

Bien-être

  •  » De laine en Rêves  » : dormir dans une literie en laine c’est re-trouver ( « trouver  » ) un sommeil réparateur, réconfortant.
Crédit photo : site De Laine en Rêves
Literie
Crédit photo : site De Laine en Rêves
couettes

  • Trouver la détente, l’apaisement au contact des fabuleux coussins enveloppants de la Collection Mollis
soutien
Crédit photo : Collection Mollis
coussin apaisant
Crédit photo : Collection Mollis
Bien assis

La Mode

  • Une ligne de maroquinerie – accessoire élégante toute en simplicité. Poils de la Bêeete propose des produits en feutre de laine rouge et naturel.
    Le cabas est léger, grand, pratique pour partir faire ses courses au marché. Les besaces et sac-seaux s’adaptent à votre tenue vestimentaire du moment.
    Je craque pour les chaussons, douillets pour les petons de bébé jusqu’aux grands pieds de tante Berthe !
  • La Fée Capeline, artisan feutrière réalise des chapeaux de toutes sortes, pour toutes les têtes et toutes vos envies. Je suis abonnée à son compte Facebook, chacune de ces réalisations me fait voyager.
Crédit photo : Facebook Fée Capeline
Crédit photo : Facebook Fée Capeline
  • Moussier couture, Laurent aime créer des vestes, blazers et manteaux pour les femmes et les hommes en tissus de laine. Il connais le parcours de la laine dès la tonte jusqu’à son atelier. Depuis peu, il est artiste avec les bouts de tissus de laine qu’il lui reste…. Rien ne se perd tout se transforme !
Crédit photo : Moussier Couture

Créativité

  • Souffle de Laine : un site, une page Facebook, administratrice du groupe « Au naturel avec la laine de nos régions » et bien d’autres…
    Pour des raisons éthiques et écologiques, elle choisit de valoriser exclusivement les laines locales, de moutons tondus pour leur bien-être. Elle aime travailler les teintures végétales. Dans le souci d’une production éco-responsable, Isabelle teint à l’énergie solaire et utilise une marmite norvégienne pour garder la chaleur la nuit.
    Elle crée des kits d’initiation au feutrage à l’aiguille.
    Personnellement, j’ai le kit printemps à la maison et papillons, coccinelles, fées, fleurs… se créent au grès de mes envies.
crédit : lainedecoeur
  • Fantasy Gurumi crochète chaque jour des créatures en coton et/ou en laine locale.
    Dans son univers fantastique Miline crée des personnages aux regards doux et réconfortants qui accompagnent vos enfants dans leurs rêves ou leurs jeux au quotidien.
    Je suis toujours épatée par la patience que demande ses créations à réaliser au fil des heures, des minutes.
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Rencontre avec Stéphane, éleveur ovin !

Stéphane, fils d’agriculteur, s’installe il y a 20 ans comme éleveur de moutons. Il se destine à devenir ingénieur quand un voisin agriculteur part à la retraite. Ce dernier souhaite « un jeune pour reprendre ses terres ».
Stéphane aime les défis ! Il se laisse séduire par l’idée et repart étudier au lycée agricole de Château-Salins où il prépare un BTS agricole.

Pourquoi choisis-tu d’élever des moutons et pas des vaches ?

« Honnêtement, j’ai fait du mouton plus par nécessité plus que par conviction. L’ovin m’a permit de m’installer avec peu de capitaux et surtout la première année je vendais déjà des agneaux. J’ai pu réaliser un retour sur investissement rapidement. »

« L’élevage de mouton est un cycle court ! »

Stéphane, sportif lorsqu’il était gamin, a gardé l’âme du compétiteur, il croit en lui et en son projet.

Pendant 10 ans (1998 à 2008) il sera double actif, à temps plein comme contrôleur laitier et à temps plein sur la ferme.
Depuis son installation Stéphane ne cesse de développer son exploitation.
A un certain moment son cheptel compte jusqu’à 1200 brebis, à cette époque il réalise 45 hectares de céréales, élève les agneaux en bergerie pour les vendre dès le mois de mars.

En 2014, il décide de mettre l’exploitation tout en herbe.

Depuis plusieurs années, Il réduit son troupeau pour faire face à la sécheresse. En 2015 l’exploitation effectue son passage en bio.

« Je préfère nourrir mes animaux au maximum à l’herbe. C’était un non-sens d’avoir de l’herbe en conséquence et de faire des agneaux en bergerie. »

Passer de l’élevage en bergerie à l’herbe lui fait réaliser des économies de 20 000€. Cette étape permet à son exploitation d’évoluer positivement, aujourd’hui Stéphane et son frère s’occupent de 900 brebis.

« Dommage que nous ne soyons pas mieux rémunérés à la hauteur du travail réalisé. Bio ou pas c’est le même combat… le temps que nous passons à l’exploitation, l’attention qu’on porte à nos animaux, et je ne te parle pas de l’environnement, des prairies et autres bienfaits que nous pouvons apporter etc...
Tout cela n’est jamais reconnu. C’est tellement naturel pour nous éleveur de vivre comme ça et de faire cela. Nous n’avons jamais pensé mettre notre savoir-faire et notre savoir-être en avant, et la valoriser financièrement, nous n’avons jamais rien revendiqué alors qu’aujourd’hui nous avons tout de même un rôle essentiel à jouer par rapport au dérèglement climatique. « 

« Capter du carbone quand tu as des haies et des prairies cela y contribue ! Y’a pas plus écolo que les éleveurs ! »

Est-ce qu’élever les brebis en plein air vous laisse du temps libre ?

« C’est vrai tous les agneaux et brebis sont dehors en été . Ce qui veut dire sur chaque matin à 5h je suis dans les champs auprès de mes bêtes avec mon frère et mon épouse, chaque jour nous avons un lot que nous vérifions si il n’y a pas d’asticots, si les pattes sont en bonnes santé, si ça ne boite pas, il y a également la pesée des agneaux, leur donner à boire. Nous réalisons la fenaison sur les prairies laissées libre à la saison estivale. Ce foin nourrira les bêtes en hiver. »

Aujourd’hui l’exploitation comprend 180 hectares pour 900 brebis. A la fin de la période d’agnelage l’exploitation atteint 1200 agneaux à s’occuper.Ce qui fait environ 1,5 agneaux par brebis, sous l’œil attentif de Stéphane, son épouse et son frère.
Il garde des femelles pour renouveler le troupeau le reste est vendu pour la viande. Quand aux agneaux, ils seront vendus à la saison estivale.

Quand Stéphane regarde et parle de ses animaux, ses yeux pétillent.

Stéphane aime être le premier le matin et le dernier le soir à la bergerie.

« C’est des moments où tout est calme, j’observe les brebis, je vois s’il y a des choses anormales.
J’adore les béliers. Je les choisis pour leur docilité. « C’est agréable d’avoir un animal qui vient vers toi quand tu arrives à la bergerie ou dans les prés. »

Quand sa femme décide de rejoindre Stéphane sur l’exploitation, ils diversifient l’activité sur la ferme. Ils décident ensemble de construire un poulailler. Leur priorité est le bien-être animal. Mon épouse et moi aimons les animaux, nous sommes bien avec nos animaux, c’est clair !

« Les animaux sont bien, l’éleveur est bien. »

Être éleveur : C’est de l’observation au quotidien

Stéphane est-ce que ta façon de réaliser les choses évoluent avec le temps ?

« A force d’expérience, de rencontrer d’autres éleveurs ma façon de penser et de faire les choses a évolué. En 20 ans de métier, j’ai appris à rationaliser le travail, je suis passé de la fourche au nourrisseur automatique. J’ai toujours de nouveaux projets dans la tête pour diversifier mon exploitation.»

« Ce métier me permet de me remettre en question »

J’ai faim !
Je me sens mieux sans toute la laine sur mon dos !

Stéphane n’est pas qu’éleveur de mouton !

Depuis 25 ans, conseiller municipal à Réchicourt-le-Château et depuis 2020 maire du village.
En 2009 il commence à s’investir dans le syndicat ovin en tant que président.
Aujourd’hui administrateur au Fédération Nationale des Ovins et Vice-Président de la chambre d’agriculture « responsable du service élevage ovin ».

Avec les années Stéphane est devenu curieux.

« Le syndicat ovin m’a beaucoup appris. »

Il est déterminé et aime passer à l’action, il a horreur de stagner !!

Ses débuts et maintenant :

Il avoue que les 10 premières années de travail à l’exploitation n’ont pas été simples tous les jours, certains mois étaient compliqués.
Quand l’exploitation peut vivre d’elle-même là c’est plus facile de parler de son expérience et d’être légitime. C’est important pour être crédible et être respecté, de parler de ce qu’on a vécu, de notre expérience personnelle.

Stéphane souhaite par son métier et par ses différentes fonctions recréer du lien entre le grand-public, les élus et le monde agricole. Il veut trouver une cohérence qui dynamisera l’économie locale.

Depuis toujours Stéphane ouvre les portes de sa ferme. Les gens viennent régulièrement les dimanches après-midi voir les agneaux.

 » Aller à la rencontre des éleveurs pour mieux les comprendre, mieux les connaître, mieux en parler. Venir à la ferme permet de créer du lien, et faire sauter certains préjugés à l’encontre des agriculteurs. « 
« Ouvrir nos portes, c’est embellir notre métier, arrêtons de tout cloisonner ! Nous sommes tous liés d’une manière ou d’une autre ! « 

« Je suis toujours surpris quand les gens arrivent à la ferme pour voir les agneaux, ils me disent :
« Ouah, c’est propre ! »
Ma réponse : « notre quotidien est de prendre soin de nos animaux ! »
La question que je vous pose est : « Quelle image avez-vous du monde agricole ? »

N’hésitez pas à me laisser des commentaires par courriel ou par messenger, je transmettrai votre réponse à Stéphane.

Comment la laine est rentrée dans ta vie ?

Quand j’ai découvert le dossier Laine en 2018 avec le programme Défi-Laine.

J’étais encore président du Syndicat Ovin, j’ai été invité à la restitution de l’étude de marché au Parc naturel régional de Lorraine et depuis là je n’ai jamais lâché le dossier laine, j’ai toujours été dedans car il y a un truc qui m’a motivé : l’isolant !
J’ai découvert que nous pouvons faire de l’isolant localement.

« Le bureau d’étude nous explique qu’Il y a des races différentes de moutons avec chacune des finalités spécifiques. Alors que l’isolant peut-être réalisé avec toutes les races de mouton ! »

Élu à la chambre d’agriculture de Moselle, Stéphane apporte le dossier laine dans ses valises.

« De l’isolant avec toutes les laines. Je ne lâche pas le morceau. »

Stéphane est depuis toujours concerné par les enjeux environnementaux.
Quand Jean-Marc, chargé de mission au PnrL, le contacte pour un projet d’isolation avec de la laine pour une salle communal d’un village en Meurthe et Moselle. Stéphane et d’autres éleveurs répondent à la demande. Depuis là, Stéphane se prend au jeu de développer la laine pour l’isolation.

La laine est un projet fédérateur qui associe les élus, les éleveurs, les collectivités.

Lors du salon AGRIMAX à Metz, chaque année en octobre, nous, éleveurs, en profitons pour mettre le monde ovin et surtout la laine en avant en proposant des démonstrations/concours de tonte ainsi que les valorisations possibles de la laine sur le territoire.

Nous pouvons toujours compter sur nos partenaires du Parc naturel régional de Lorraine : Jean-Marc au développement de l’isolant et Marion au développement du fil et du feutre.

« Les chargés de missions Laine du PnrL, font un super boulot ! »

Aujourd’hui la laine n’est pas valorisée, c’est à nous ! ( éleveurs et élus) de prendre les choses en main et de proposer une solution de valorisation de la laine sur le territoire.

Pour la laine toutes les études ont été réalisé pour sortir le meilleur des projets, maintenant nous pouvons avancer, le projet est abouti !

Une unité de transformation de feutrage en laine semi-industriel où y sera également greffée la conception de l’isolation en laine devrait s’installer dans les bâtiments de Bata situé sur les communes de Réchicourt-le-Chateau et Moussey.

Il est important que Les éleveurs gardent la main sur l’outil industriel.

Travailler ici sur le territoire avec la laine du territoire pour une juste rémunération à 2,50€ le kg de laine

Un projet a 3 millions d’euros = 1,5 millions (capitaux + subvention) + 1,5 millions (prêts). Aujourd’hui, il reste à monter la Société qui sera sous forme coopérative d’intérêt collectif. l’intérêt est de créer différents collèges, un avec les agriculteurs, un autre avec les partenaires (PnrL, Syndicat ovin, chambre d’agriculture, associations, collectivités…). Une réflexion est en cours pour que les éleveurs est la possibilité de s’engager au capital de la société avec la matière première qui est la laine

Des projets d’isolation avec de la laine locale ont déjà été réalisé pour isoler des collectivités comme Mandres-aux-Quatres-Tours, Réchicourt-le-Château et la chambre d’agriculture de Moselle et d’autres projets sont à venir.

Stéphane est imprégné du dossier, il le connaît par cœur, il sait défendre le dossier et s’entourer des bonnes personnes pour en parler et conseiller. Quand Stéphane s’investit il va toujours au bout des choses.

Avec la laine il souhaite apporter de la valeur ajoutée dans les exploitations. Ce n’est pas normal qu’une matière première comme la laine ne soit pas valorisée.

Un mot pour finir :

« Toujours croire en ce que l’on fait, ne rien lâcher ! Être ouvert, aller de l’avant !
Savoir prendre des décisions, même si elles ne sont pas toujours facile à prendre. »

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Jour de Tonte

Jour de tonte à la ferme du Hoquerosse à Réchicourt-le-Chateau.
Je gare ma voiture dans la cours de la ferme, pas un bruit ! difficile de croire que c’est jour de tonte…
Je m’approche de la bergerie, seul le bruit des tondeuses se font entendre. Tout le monde s’agite avec calme .
3 tondeurs entrain de tondre, Stéphane ramasse les toisons et les placent dans les big-bag, les restes seront pour le paillage. Deux attrapeurs surveillent les brebis qui attendent dans leur petit enclos, provisoire, avant la tonte. Un des hommes apporte les brebis aux tondeurs.

Tonte dans le calme
Attrapeur

Pendant la tonte les brebis sont calmes, comme endormies, relaxées entre les mains des professionnels.

Caroline


Tout ce chantier est bien préparé pour que cette journée se déroule au mieux pour le bien-être des brebis et des hommes, c’est important pour l’éleveur.

Le chantier tonte est une grosse journée qui se prépare à l’avance : organiser la circulation des brebis pour que les tondeurs ne perdent pas de temps et soient à l’aise dans leurs mouvements. Il est important de prévoir des hommes en plus qui apportent dans le calme les brebis aux tondeurs, qui ramasse les toisons et les déchets de tonte. Le chantier tonte doit rester propre, accessible facilement autant aux animaux qu’aux personnes.
La tonte d’un mouton dure environ 2,30 minutes.

La tonte est un bien-être pour l’animal et important pour sa santé.

Stéphane